Suite: MON KIDNAPPING

Cette semaine, je vous propose un texte de ma biographie  » UN ACADIEN DÉRANGEANT ) Avec deux histoire vécu.

Après le souper, alors que je me retrouvais dans le même secteur pour y effectuer les livraisons, une auto ralentit derrière moi et finit par arrêter brusquement.  Des voleurs, sûrement, qui voulaient me soulager  de la marchandise et de l’argent sonnant qui alourdissant mes poches de mon pantalons.  J’AVAIS DES SOEURS FROIDES.

Le conducteur s’arrêta brusquement d’arrière la voiture de mon patron, et les trois passagers descendirent de voiture.  L’un d’eux m’interpella :  C’EST TOI LE GAS DE FULLER BRUSH !

je fis signe que oui, assuré que mon heure était sonnée.  Ces grands gars bâtis comme des armoires à glace allaient m’écorcher vif.

Embarque dans l’char,  Faut que tu viennes parler à ma sœur » dit l’une d’eux.

Ma première idée fut de saisir mes paquets et de prendre mes jambes à mon cou, mais  comme s’ils avaient lu dans mes pensées. deux des imposteurs m’empoignèrent par un bras pour me glisser sur la banquette arrière de l’auto.  J’eux beaux leur expliquer que je n’étais rien du tout, qu’ils se trompaient. que je ne pouvais rien faire, ils me firent descendre qu’une fois à la maison où habitait leur sœur.

Je me trouvais au beaux milieu d’une cuisine bondée de personne que je présume être de la parenté et voisin de la jeune femme.  Tour ce beau monde parlait fort et en même temps, certains plus haut que d’autres, et tout ce qui me vint à l’esprit fut de faire taire tout ce beau monde en me frappant dans les mains.  A mon grand étonnement , le silence se fit presque instantanément comme j’avais vu le préfet de discipline au collège imposer le silence.

La dame avec qui je m’étais entretenu plus tôt dans la matinée m’entraîna gentiment vers la pièce où sa fille pleurait son chagrin.

Moi,  le petit Dugas, avec mes 15 ans bien sonné, qu’est ce que je pouvais bien apporter de tangible et de réconfortant  à cette jeune femme à qui on venait d’arracher un morceau de son âme ?

Je m’agenouillai près d’elle et je la supplier d’arrêter de pleurer, car moi aussi je pleure, (et j’ai encore beaucoup d’émotion à relaté  cette histoire de mes 15 ans )  ce qu’elle fit à mon grand soulagement.  J’ai  eu le temps de supplier le Seigneur de venir à mon secours !  Je ne me souviens plus de ce que j’ai pu lui  dire, quels mots puissant ont pu sortir de ma bouche.  Je me rappellent seulement, comme si c’était hier, qu’elle semblaient suspendue à mes paroles et à mon regard. ( Le regard ne s’oublie jamais de la mémoire.)   Imagine-vous un peu mon épreuve ? Son espoir reposait sur mes épaules, comme si j’avais le pouvoir de changer les choses et de vaincre sa douleur.

Je n’ai jamais revu cette dame, je n’ai donc pas connu l’issue de ce drame, quoique j’aurais aimé savoir et encore aujourd’hui.

J’ai gardé cette histoire en moi, car je ne voulais pas que quelqu’un puisse rire de moi et qu’on me dise que c’était une histoire tordue.

Bien des années plus tard, j’ai réalisé que j’avais , ce jour-là, été fort et invisible comme jamais auparavant.  J’ai réalisé que j’avais signé MA PLUS GROSSE VENTE, la  plus grosse transaction et la plus importante et la plus marquante de toute ma vie, J’AVAIS VENDU DE LA CONFIANCE.

j’ai compris qu’a chaque jour qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un.

isidore

 

 

Suite- MA PLUS GROSSE VENTE

Cette semaine je vous propose un texte que j’ai pigé dans ma biographie  » UN ACADIEN DÉRANFEANT  »   Avec deux histoires vécu – suite –

C’est ma fille ! C’est ben terrible !  me dit-elle hâtivement. — Qu’est-ce qui est terrible Madame ?  Est-ce qu’elle est malade ?, demandai-je en la suivant sur les talons.– Non, mais c’est pour le devenir.  C’est son bébé qu’elle gardait et élevait.  Ils viennent de lui enlever.  Des fois j’vous dit que le monde tourne pas rond.  Ma fille, c’est une mère dépareillé, pis les vrais parents, eux autres, ça mérite même pas de s’appeler comme ça.

La dame accéléra le pas, je continuai à la suivre et je lui dis: – Voyons donc Y’a sûrement quelque chose à faire, il y a du monde aux services sociaux qui peuvent vous aider, il faut leur expliquer, il faut qu’il comprennent  que ça n’a pas de bon sens!

Déjà, cette injustice m’apparaissait trop cruelle.  Les pleurs de la jeune femme n’étaient pas ceux d’une névrosée, mais ceux d’un être blessé  à vif.  La mère s’arrêta soudain et m’adressa un regard franc et interrogateur, comme si ma naïveté la fascinait.

-Vous avez- peut-être raison, me dit-elle, et elle se remit à marcher.

Je la regardai s’éloigné d’un pas plus averti.  Puis elle se retourna et me dit d’un air sincère et candide.

Merci ben, monsieur, Merci ben !  Vous être ben bon !  et je retournai cogner à un autre porte, tout à coup conscient que j’aurai des comptes à rendre si je ne terminais pas ma route en temps raisonnable , mais la peine et les cris de cette jeune femme me poursuivirent pendant la journée.

MON KIDNAPPING—A demain-

J’ai compris qu’a chaque jour qui passe, il faut tendre la main ;a quelqu’un

isidore

 

 

 

MA PLUS GROSSE VENTE

Cette semaine, je vous propose un texte que j’ai pigé dans ma biographie   » UN ACADIEN DÉRANGEANT  » Avec deux histoires vécu .

La vie est faite de quelques rencontres privilégiées qui nous nourrissent toute notre vie, nous dit mon ami Dr. Gilles Lapointe.

j’ai le goût de vous raconter l’histoire vécu que je considère comme la plus grosse vente de ma vie.  JE REGARDE DANS MON RÉTROVISERU DE MES 15 ANS.

Ma carrière dans la vente a commencé bien humblement avec Fuller Brush, une compagnie de vente itinérante.  J’avais 15 ans, et c’est ma deuxième année comme petit séminariste au collège et c’est à moi seul que revenait la lourde responsabilité de financer mes ambitions vertueuses.  J’en avais arraché autant sur le plan académique que sur le plan émotif.  Toutes mes économies y avaient passé et j’avais l’été pour amasser l’argent qui m’assurerait une deuxième année au collège, qui s’avéra aussi épouvantable et démoralisante que la première année.

Trop aveuglément déterminé à devenir quelqu’un, je n’avais pas encore réalisé que la vie religieuse n’était pas faite pour moi.  Le Bon Dieu se chargerait  bien de me révéler plus tard les plans qu’il avait concoctés pour moi.  Entre-temps , il me laissait à la merci du destin et de mes propres expériences, tout en laissant tomber des indices sur ma route, des indices qui sidéraient, mais que je n’arrivais pas encore à décoder.  Cet épisode, ce que j’appelle  » La plus grosse vente de ma vie  » en est un cas FLAGEANT.

C’étais en plain cœur du mois de juillet, à petit-Rocher, un autre de ces minuscules villages qui percement la région nord- est du Nouveau-Brunswick .  Je me préparais à affronter une fois de plus les bonnes grâces d’une autre ménagères lorsque je fus saisi pas les cris déchirants d’une jeune femme.  En me retournant, je la vis, à quelque maisons d’où je me trouvais, elle courait dans toute les directions et criait sa peine sans retenue.  La cliente chez qui je me dirigeais fit soudainement irruption de sa maison et s’empressa  d’aller retrouver la jeune femme en détresse.  Je ne puis m’empêcher de lui tirer quelques bribes d’information au passage.

-C’est ma fille !  C’est ben terrible !  me dit-elle hâtivement.  Suite demain !

j’ai compris qu’a chaque jour qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un.

isidore

 

LE POUVOIR DE CHOISIR

Cette semaine, je vous propose un texte que j’ai pigé dans mon livre  » UN ACADIEN DÉRANGEANT  »  Avec deux histoire vécu, suite..2

La plupart de ces jeunes Isidore  étaient voués à un bel avenir.  Une soirée trop bien arrosée avec toute sorte de produits pas trop recommandable pour le corps et l’esprit et tout vient de s’envoler en quelques secondes.De espoir dans leurs états avec une si grande détermination et surtout de la foi de s’en sortir.  Moi comme prêtre, qui avait écarté l’essentiel de ma vocation et surtout la foi en Dieu que j’avait presque perdue :  Je dois te dire Isidore que j’ai fais un très grand virage de foi en voyant ces jeunes loques humaines. Je venais de comprendre une autre fois que tout ce qui arrive dans la VIE c’est pour le mieux. Ça me  confirmais  que la prière est ce qu’il y a de plus puissant sur terre et la foi rend les choses impossibles  , possibles , et qu’on peut CHOISIR  sans risque de connaître la réussite, tant personnelle que financière .

J’ai pas revu ce prêtre, un ancien confrère du séminaire de Charlesbourg QC.  Bien des années plus tard dans un endroit public, à Québec.  Il est venu vers moi la main tendu avec un large sourire et il m’a dit:  Ça va superbement bien et je suis comblé depuis que j’ai fais ce séjour à l’hôpital des grands accidentés.  J’ai une belle paroisse, je suis heureux dans ma vocation et fier de ma communauté, je travail avec des gens formidables. J’étais heureux pour lui et surtout reconnaissant qu’il s’était confié à moi lors de notre première rencontre après des dizaines d’années  passées sans se voir, ni se parler. Une chose extraordinaire avec le temps, il n’y a pas de moisissure , c’est comme ci le temps ne vieillit jamais avec de l’amitié sincère;  l’absence de contact n’est pas si important si on conserve dans son cœur les bons moment vécues ensemble. Cela fait mentir le dicton qui, à mon avis, n’est pas toujours juste :  Loin des yeux, loin du cœur

.J’ai compris qu’a chaque jour quoi passe, il faut tendre la main à quelqu’un

Isidore

POUUVOIR CHOISIR

Celle semaine, je vous propose un texte que j’ai pigé dans mon livre:   »  UN  ACADIEN DÉRANGEANT »   Avec deux histoire vécu !

On détient dons tous le pouvoir de choisir.  Pas besoin d’être riche, d’être  beau et super intelligeant  pour avoir droit à la réussite.  Pas besoin surtout  de laisser couler sa vie sans la contrôler.

Combien de jeunes, sans le sou, décident de manger du pain noir le temps de quelques années d’études univers aitre.  A 14 ans, j’avais le choix de poursuivre des études même si ce n’était pas la tradition dans ma famille, même si je ne connaissais pas toute la portée de cette  aventure, même si mon rêve de devenir prêtre m’a conduit ailleurs.

Et qui dit réussite ne dit pas exploit.  La réussite, c’est à la mesure de chacun, selon les valeurs et les objectifs que nous nous fixons.  La réussite, c’est avant tout une source de satisfaction et de fierté.

Je connais un ancien compagnon de classe qui à réalisé son rêve de devenir prêtre et qui, en cour de route, est devenu insensible à sa réussite, à la vie, à Dieu.  Il me raconta que, pendant plusieurs années, il s’était égaré, qu’il s’était offert  une lutte de conscience sans merci et qu’il avait presque baissé les bras le jour où ses supérieur l’assignèrent comme aumônier à un hôpital pour accidentés graves.  Dans son travail, il fut saisi à la fois par tant d’preuves et de souffrance.  Des épreuves que souvent un peu plus de prudence aurait pu être éviter; de la volonté devant les difficultés  de l’état lamentable des victimes.

Il faisait désormais face à de jeunes gens en partie responsables de leur état.  Mais si tu voyais isidore, me disait-il, la lumière dans leurs yeux lorsqu’ils réussissent , après trois mois d’effort de lever le bras et de bouger les doigt.  Suite demain…

J’ai compris qu’a chaque jour qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un.

isidore

 

Pas facile, CROIRE EN SOI

Les  personnes qui remporte des victoires est celui et celle qui croit en  soi.

Nous avons tous besoin de croire en nous, d’être fiers de ce que nous sommes, de ce que nous accomplissons.  Nous avons besoin que le succès est accessible et que, quelque part, nous contribuons à changer le monde pour qu’il tourne dans le sens des aiguilles de la montre.

Croire vraiment en soi mes amis, c’est une forme de raison d’être.  La confiance en soi nous tire du lit le matin, éveille notre bonne humeur, nous rend sympathiques.

Croire en soi, c’est aussi une forme de puissance.  Au fond, nous avons tout pour être heureux !  ( j’ai été chanceux , quelqu’un ma aider à croire en moi ) Nous avons des responsabilités face à la vie.  L’une d’elle, est de conserver et d’entretenir notre raison d’être comme travaillant et retraité.

Certains tombent malade parce qu’ils ont perdu la raison d’être et encore d’être utile.  D’autres s’engagent dans la retraite sans projet et meurent à petit feu.

Il faut se poser la question suivante?  Il y en a pourtant  pour qui la vie n’avait rien de prometteur et qui ont trouvé  en eux leur raison d’être, un pouvoir à déplacer les montagnes….. Terry Fox, ça vous dit quelque chose ?

J’ai compris qu’a chaque jour qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un.

isidore

 

 

CONSTRUIRE SUR UNE FONDATION, EN PLANIFIANT SA RETRAITE JEUNE

Tous les plans de maison sont conçus de façon différente.  Mais ils ont un point en commun, la fondation.  Cette chronique  est spécialement pour les jeunes qui commencent leurs vie active sur le marché du travail.   Maman, papa, grand maman, grand papa, ce texte est pour vos enfants et petits enfants.

Que tu sois commis à l’épicerie, architecte  ou autre, tu dois rêver et réaliser un projet en commençant  par la base; c’est le point de départ.

Ton programme financier doit tenir compte de ta situation actuelle, de ton revenu et de tes besoins les plus urgents, de la qualité de vie conforme à tes goût  et au style que tu veux pour toi et ta famille dans l’avenir.  (Il y a ceux qui on le gros salaire, mais rien pour l’avenir )

Tout le monde à besoin d’un bon coup de pouce pour leur faire réaliser l’importance de partir du bon pied dans la vie.

0N DIT QUE LE TEMPS, C’EST DE L’ARGENT, c’est vraiment important lorsqu’on  à épargner jeune et c’est une montagne de différence avec celui et celle qui commence à épargné à 45 ans comparée à celui qui commence à 25 ans.

Voyez l’exemple et la très grande différence épargner jeune avec 20 ans de déférence !

2,500$ annuel, investie à l’âge de 25 ans (réer, où celi )  peut importe avec une moyenne de 4% d’intérêt, résultat à 65 ans = 247066$

5000$ annuel, investie  à l’âge de 45 ans, avec un moyenne de 4%  d’intérêt. résultat à 65 ans = 154846$ différence de de 932220$

Ça n’a aucun sens: 0n parle que dans un avenir assez proche, 33% des Canadiens auront plus de 65 ans, selon Statique Canada , les pensions de l’État ainsi que les services en santé auront beaucoup de mal à répondre à la demande et devront augmenté le pourcentage des  primes.  Les dépenses du gouvernement fédéral et provinciaux ne sont plus en contrôle , ce qui commence à semé de l’inquiétude pour les gens renseignées à se sujet.

Les jeunes ont besoin de bon guide et de bons programme de sécurité financière, établi avec l’aide d’un conseiller compétent, qui lui permettra de se constituer un revenu de retraite sur mesure.

J’ai compris qu’a chaque jour qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un

isidore

AIMONS NOUS TOUS

Hélène possédait une raison de vivre, celle de donner de l’espoir et de tendre la main à quelqu’un.

Un jour, je suis allé visiter un confrère de collège qui terminait ses études en théologie à l’Université de Sherbrooke, au Québec.  Dans la soirée, mon ami me propose une visite-surprise à une amie.  Une surprise que je n’ai jamais oublié.

Il me conduit dans une petite rue non éclairée, jusqu’à une maison un peu délabrée.  Sans frapper à la porte, nous entrons et nous nous dirigeons vers  une chambre où Hélène,. une grosse dame de 500 livres, étais assise dans un fauteuil  qui remplaçait son lit.

Sa conditions physique l’empêchait de se coucher, car elle étouffe.  Elle n’avait pas d’autre solution que de vivre 24 heures dans ce fauteuil  allongé  (LA-Z-Boy )

Cette dame toute souriante, malgré son handicap, nous reçut chaleureusement avec tellement d’amour. Je la vois présentement comme-ci elle était devant moi.  Je me questionnais à savoir comment étais-elle capable d’être aussi joyeuse ?  Par quel miracle ne se tordait-elle pas dans des douleurs atroces ?  Après m’être entretenu avec elle, ( mon ami avait eu la gentillesse de me laisse seul avec elle )  j’ai fini par comprendre pourquoi Hélène possédait  une raison de vivre, c’était  de donner de l’espoir et de l’amour   à ceux qui souffraient moralement  et plus qu’elle-même.

J’ai appris qu’on venait en grand nombre et d’un peu de partout   pour lui demander conseil et surtout pour profiter de son message D’ESPOIR ET D’AMOUR.  Le sens qu’elle donnait à sa vie dominait tout le reste et lui permettait d’être à l’écoute de ceux qui vivaient de grand difficulté et d’un manque de foi et de lumière.

J’avais les larmes aux yeux lorsque je l’ai quitté pour ne plus jamais la revoir.  ( Elle m’a donné un cadeau : Un épinglette écrit : AIMONS-NOUS TOUS ) Quelque mois plus tard, j’ai appris qu’un incendie s’était déclaré et qu’elle avait périt dans sa maison.  Les voisins ont bien essayé, en vain, de la sortir de la maison en flammes.

On l’entendait chanter : » AIMONS-NOUS TOUS !

j’ai compris qu’a chaque qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un

isidore