Certaines catastrophes, dans la vie, nous apprennent que vivre ne se résume pas à une ligne droite entre une date de naissance et une date de mort et qu’on peut avoir un sens dans sa vie en voulant tout prouver. Croire à la vie après un grand drame comme celui du 11 septembre que je viens de revoir à la télévision, c’est accepter l’irrationnel !.
Je vous raconte l’histoire d’un homme dans la quarantaine marié, père de deux enfants.
Ce matin-là, le 11 septembre 2011, l’homme se lève à 6 heure, comme d’habitude. Le temps est splendide. C’est vraiment une belle journée de fin d’été. Après son petit déjeuner, à 7 h 15, ce père de famille embrasse ses deux garçons et sa femme, se glisse derrière le volent de sa voiture et roule en direction de la gare. À 7 h 40, Il monte à bord du train qui l’amène au centre-ville de New-York. Il s’engouffre dans l’ascenseur qui grimpe jusqu’au 89e étage où est situé son bureau au World Trade Center. Il se met au boulot après avoir dit bonjour à son collège.
Environ une demi-heure après son arrivée, un bruit d’enfer l’étourdit complétement. En peu de temps , le bureau est envahit d’une fumée noire. Il quitte son bureau et tendre de se rendre aux escaliers près des ascenseurs. Il est impossible de descendre les escaliers. Il y a trop de fumée. On étouffe, »
C’est alors que le père de famille revient à son bureau, s’assoit confortement dans son fauteuil, prend une gorgée de café, saisit son cellulaire et compose le numéro à la maison. Il annonce à sa femme qu’une catastrophe viens de se produire, qu’il n’a aucune idée ce qui a pu frapper l’édifice quelques étages plus bas et qu’il croit pas pouvoir s’en sortir vivant, tout espoir de fuite étant illusoire à cause de l’épaisse fumée qui bloque le passage vers le bas.
Pour lui, il semble que c’est la fin. Il lui dit alors d’une voix tendre : Merci pour cette magnifique vie vécue ensemble. J’ai été profondément heureux avec toi durant toutes ces années. Rappelle-toi toujours que je t’ai beaucoup aimé et t’aimerai jusqu’à la fin ! Merci pour les deux beaux enfants qu’on a eus ensemble. Refais ta vie, continue à bien élever nos deux garçons et fais-on des hommes. N’oublie pas de leur dire que même si je travaillerais beaucoup, moi leur papa, les aimais plus que tout au monde.
Ce qui est extraordinaire dans cette appel téléphonique, c’est ce qu’il ajoute et dont je me souviendrai toujours. L’homme qui allait mourir a terminé sa dernière conversation par » So long now ! I have to go ! Puis, la conversation téléphonique à été coupé. Quelques minutes plus tard, la tour s’effondrait.
Oui, il faut se tenir près, sans toute fois se casser la tête et faire confiance à la vie, il est vrai , qu’ils arrivent souvent que le destin empêches de dire un dernier mot à ceux qu’ont aiment.
J’ai compris qu’a chaque jour qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un
isidore