Quand on a 1000 raisons de pleurer, il faut trouver 1001 raisons de sourire . Inconnu
J’avais à peine 16 ans lorsque je suis devenu conscient des ravages que causent la séparation et le divorce. J’étais vert ou, si vous préférez, un néophyte de la pure espèce, naïf, ( je le suis encore ) et croyant que les mariages étaient à épreuve de l’eau . A cette époque ( je recule loin, loin en arrière) le divorce n’était pas chose répandue comme c’est le cas malheureusement aujourd’hui (les enfants) .
j’ai fais mes première classe du divorce bien malgré moi en devenant par un concours de circonstances le confident d’une de mes clientes lorsque je sollicitais et vendais les produits Fuller Brush pour payer mes études de collège. Cette dame était marier à un homme infidèle. Elle seul le croyait-elle, était au courant de ses aventures extraconjugales.
Elle ne mit dans le secret et dans la confusion la plus totale. Je ne comprenais tout simplement pas comment un homme marié et catholique pouvait déroger aux règles de sa religion, et vivre dans le mensonge et l’illégalité.
Dans ma tête de p’tit gars qui n’avait pas encore saisi toutes les nuances et les complexités de la nature humaine. Je me trouvais davantage estomaqué qu’empathique. QUE C’ÉTAIT BEAU DE ME VOIR À CETTE ÂGE LÀ , UN MIRACLE…Je savais écouté ….. Off ! écouté… quel grande valeur. j’écoutais et j’essayais de me faire une raison .
Cette dame avait compris ma situation de vendeur à commission et de mon temps que je devais allouer avec mes clients potentiels de maison en maison. Une fois la chose régler en achat de plusieurs produits, elle se mit donc à me raconter son calvaire : un mari qui la trempait, mais un mari qu’elle aimait malgré tout, peu de recours pour le ramener à elle, personne à qui en parler. Ça aurait été trop pénible, trop risqué, trop honteux ! Et personne de confiance pour écouter…
Mais avec moi, un p’tit gars étranger, timide, mais avec un visage plein de bonté comme j’avais appris de mes parents, elle se permit de se laisser aller, peut-être parce que mon innocente l’a aidé , et peut-être qu’elle n’en pouvait plus de garder le silence à l’intérieur.
Dans un cas comme dans l’autre mes amis, l’accompagnement, l’écoute, et le simple fait d’être présent, peut faire des miracles et une grande différence dans la vie de l’autre. Chacun de nous, demain peut-être , peut se trouver dans une situation troublante et déchirante.
J’ai compris qu’à chaque jour qui passe, quelqu’un à besoin d’une oreille et c’est à ton tour de lui tendre la tienne.
Isidore