Spécialement pour vous : » Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans le sable, où le vent du pardon peut l’effacer, mais, quand quelqu’un fait quelqu’un fait quelque chose de bien, nous devons le graver dans la pierre où aucun vent ne peut l’effacer »
Je vous présente un ami de l’université Sacré-Coeur de Bathurst au Nouveau-Brunswick, Révérend Pierre Allard.
Nos années du petit séminaire des pères eudistes de Bathurst, où j’ai connu et côtoyer Pierre Allard, il n’y avait rien de spécial à première vue, même si il était spécial, car il n’avait pas le fameux sentiment de supériorité. Il était beau, des plus intelligents et le meilleur négociateur avec le directeur père Arcade Leblanc. Il était aussi le meilleur orateur, le meilleur joueur de hockey et dans tous les sports, le plus aimable, gentil et aucun confrère n’étaient jaloux de ses nombreux talents. Pierre était sans prétention et cultivait la bonté et la générosité. Je le voyais comme un exemple à suivre en étant exemplaire pour tous ses confrères. Pierre avait un plus, l’âme d’un prêtre et spirituelle avec une foi débordante. Il vivait déjà l’Évangile et qui seras son chemin de vie.
Après avoir terminé sa théologie au grand séminaire de Charlesbourg, il fut ordonné prêtre dans la congrégation des pères eudistes. Son travail de pasteur l’a conduit à diverses missions comme prêtre.
Le destin fait qu’il rencontre son épouse Judy pour son plus grand bonheur et continue quand même sa mission et son dévouement a proclamer l’Évangile de Jésus. « IL EST CONVAINCU QUE SI L’ÉVANGILE DU CHRIST PEUT PÉNÉTRER DANS LES PIRES PRISONS DU MONDE ENTIER, ELLE PEUT PÉNÉTRER DANS TOUTES NOS COLLÉCTIVITÉS »
Sa foi est profonde et sa croyance dans le potentiel humain est sans limites. Il nous dit simplement : » JE CROIS EN DIEU, JE CROIS EN L’ÉVANGILE, ET JE CROIS EN L’ÊTRE HUMAIN »
Pierre Allard commence une nouvelle carrière et devient aumônier au pénitencier d’Archambault au nord de Montréal, au pénitencier Dorchester au Nouveau-Brunswick et par la suite aumônier national, pour finir sa carrière comme sous-ministre des Services Correctionnels du Canada.
Il sont désormais à deux à travailler avec amour parmi les plus délinquants, les plus dangereux et dérangeants de la société. Une fois à la retraite, il fonde avec son épouse Judy, l’organisme JUSTE-ÉQUIAGE qui se consacre à la promotion de la JUSTICE RÉPARATRICE chez nous au au Rwanda.
LES PRISIONNIER DU RWANDA EN AFRIQUE.
Pierre et Judy croient que le PARDON est le plus grand réparateur d’âmes pour l’être humain. Pierre nous dit que c’est une démarche essentielle qui redonne la dignité aux personnes impliqués et à toutes les communautés. Il croit également que la réconciliation avec L’AUTRE, répare les torts et mène à la guérison intérieur.
Pardonner et laisser le passé là où il se trouve.
Il y a une différence mous dit-t ‘il entre reconnaître l’horreur d’avoir tué et glorifier la souffrance d’un passé, en lui faisant courageusement face et de reconnaître la vérité.
LE GROUPE DES CINQ DE L’UNIVERSITÉ SACRÉ-COEUR DE BATHURST ET DU GRAND SÉMINAIRE
Depuis une dizaine d’année, Roger Goulette organise deux , trois rencontres annuellement pour un long petit déjeuné avec Pierre, lorsqu’il revient du Rwanda pour des séjours de trois mois. Nous sommes encore sous l’influence du collège et comme des gamins, on veut parler tous ensemble. Après les poignes de main, les accolades et les rires, Roger propose qu’on parle chacun notre tour de nos vécus depuis notre dernière rencontre. C’est vraiment spécial de nous livrer comme ça, chacun notre tour de nos expériences et anecdotes qui nous fait cheminer dans nos vies respectives.
Je vous présente notre groupe: Roger Goulette, Marc-Henri Rioux, Pierre Allard, Pierre Michaud, et moi, Isidore Dugas.
Même si nous sommes nées à différents endroits au Nouveau-Brunswick, et au Québec, une uniformité nous unit. La foi et l’amour et nos pensées sont unifiées dans le partage de nos ressources envers nous mêmes et envers les autres.
Pour vraiment connaître notre ami Pierre, recherche. Révérent Pierre Allard, Second Regard, ici radio canada. Une des entrevues concernant le pardon . C’EST À ÉCOUTER ET À PARTAGÉ.
J’ai compris qu’à chaque jour qui passe, il faut tendre la mains à quelqu’un
Isidore