AVANT D’ÊTRE HEUREUX, J’AI ÉTÉ MALHEUREUX

Croyez moi,  ce n’est pas dans un collège austère où j’en arrachait autant avec les cours qu’avec les règlements à suivre que je cultivais le bonheur.  J’étais convaincu que le sacrifice allait m’apporter le bonheur, c’étais ma croyance. Mais plus j’en arrachais, plus je m’enfonçais dans le malheur. Et savez vous ce qui me réconfortait le plus, ce qui me permettait de continuer ?  C’étais lorsque des compagnons de classe, me confiait des tourments semblables aux miens, je me disais, Isidore tu n’est le seul avec ton fardeau et tes peines.

Je les encourageais du mieux que je pouvais avec compassion.  Sans vraiment m’en rendre compte, je me rabattais  sur leurs malheurs pour amoindrir le mien.

J’ai mis bien des années à découvrir le vrai bonheur pour me rendre compte à quel point j’avais été désespéré.

Nous avons tous quelques choses à apprendre, surtout à parler à nos enfants et petits enfants. Un fais important, car souvent en tiens pour acquis que les enfants savent en toutes circonstances  la différence de ce qui est bien et ce qui est mal.

ÊTRE HEUREUX, C’EST ÉGALEMENT RENDRE LES AUTRES HEUREUX.

j’ai compris qu’à chaque jour qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un

Isidore

 

 

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