VITESSE AUTOMOBILE, DANGER

L’homme responsable trouve des moyens; l’homme irresponsable, lui, trouve des excuses.

Texte de Patrick Leroux.

Jacques regarda longuement son odomètre avant de ralentir. Il indiquait 85km/h dans une zone de 50. C’étais la quatrième fois en quatre mois qu’il se faisait arrêter.

Robert ? se dit-il , le policier qu’il voyait à l’église tous les dimanches.  Jacques se cala davantage dans son siège.  C’est pire que de recevoir une simple contravention.  Ne pouvait-il pas comprendre sa hâte de retourner à la maison rejoindre sa femme et ses enfants après une longue journée de travail ?  Et de plus, il devais jouer au golf le lendemain avec lui.

Jacques est sorti de son automobile et s’est approché du policier qu’il voyait tous les dimanches.

Bonjour, Robert, ça fait drôle de se rencontrer comme ça. – Bonjour, Jacques, `répondu Robert sans lui rendre son sourire. —- Je présume que tu m’arrêtes alors que je me dépêche simplement d’aller voir ma femme et mes enfants. —0ui tu peux le présumer- Toujours son sourire. — Je comprend très bien ce que tu veux me dire, mais je connais ta réputation  de conducteur dans notre ville.

A combien ton radar m’a-t- il attrapé , Bob ?—-A 85 km/h  Pourrais-tu retourner dans ta voiture, Jacques, s’y il vous plait ?  Mais Bob, j’allais à peine 75 km/h. —-S’il te plait, Jacques, retourne à ta voiture.

Frustré, Jacques est rentré dans sa voiture, a fermé sa portière bruyamment et à fixé le tableau de bord. Les minutes passaient  et Robert .écrivait sur son gros carnet.  Pourquoi diable ne m’a-t-il pas demandé mon permis de conduire ?  Pas question que je joue  au golf avec lui demain . Non pas question…. et pas question que je lui parle à l’église dimanche prochain…

Une petite tape dans la fenêtre, Robert était là avec la contravention.- Merci , de lancer Jacques sèchement et Robert est retourné à son véhicule de police. Mais , qu’est -ce que  c’est ça ? Ce n’est pas une contravention . Robert lui aurait-il fait une face ?..Jacques commencé à lire :

Mon cher Jacques, il y a quelque années j’avais une belle petite fille.  Elle n’avait que six lorsqu’elle a été tué par une voiture.  Et tu auras certainement deviné qu’elle a été fauché par un homme qui faisait de la vitesse.  Bien sûr, cet homme a dû payer une amande et faire de la prison, mais après trois mois seulement, il était libre.  Libre de serrer ses propres filles dans ses bras..  Il en avait trois. Je n’en avais qu’une seul et je vais  devoir attendre  d’aller au ciel avant de la revoir et de la serrer dans mes bras.  J’ai bien essayé de lui pardonner et à mille fois  j’ai pensé  avoir réussi à lui pardonner.  J’y suis peut-être parvenu, mais j’ai besoin de lui pardonner encore.

Même maintenant. Prie pour moi, Jacques, et sois prudent. Mon fils est tout ce qu’ils me reste.

Robert

Jacques s’est retourné et  a vu la voiture de police quitter les lieux.  Lorsque Jacques est arrivé à la maison, il s’est empressé d’aller serrer sa femme et ses enfants dans ses bras pendant plusieurs minutes.

La vie est précieuse.  Faites-y attention.  Prenez vos responsabilité et n’accusez personne de vos erreurs.  Au volant de votre voiture n’allez pas trop vite, ralentissez.  Dites vous bien qu’il est préférable de prendre un peu plus de temps que de prendre une vie.

J’ai compris qu’a chaque jour qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un

isidore

 

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