Un texte de Khalil Gibran.
Alors une femme qui tenait un nouveau-né contre son sein : Parle moi des enfants.
Et il répondit :
» Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de la Vie qui a soif de vivre encore et encore.
Ils voient le jour à travers pour nous à partir de vous. Et bien qu’ils soient avec nous, ils ne sont pas à vous.
Vous pouvez leur donner votre amour, mais non pas vos pensées.
» CAR ILS ONT LEUR PROPRES PENSÉES. »
Vous pouvez accueillir leur corps mais non leur âmes. Car leurs âmes habitent la demeure de demain que vous ne pouvez visiter même dans vos rêves.
Vous pouvez vous évertuer à leurs ressembler, mais ne tentez pas de les rendre semblable à vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par lesquels sont projeté vos enfants comme des flèches vivants.
L’Archer prend pour ligne de mire le chemin de l’infini et vous tend de toute Sa puissance pour que Ses flèches s’élancent avec vélocité et à perte de vue.
Et lorsque Sa main vous ploie , que ce soit alors pour la plus grande joie. Car de même qu’il aime la flèche qui fond l’air, il aime l’arc qui ne tremble pas «
ARROSER CE QUE NOUS VOULONS VOIR POUSSER.
j’ai compris qu’à chaque jour qui passe, nos enfants et nos petits enfants qu’ont aiment si fort, ne nous appartient pas comme la montre que l’on parte à nos bras.
Isidore