La richesse de l’homme est dans son cœur. C’est dans le cœur qu’il est roi du monde. Vive n’exige pas de posséder tant de biens. Partager, c’est vivre. -Jean Ginono
J’étais encore un p’tit gars en culotte courte lorsqu’un jour ces paroles me sont tombées dans l’oreille. » Donne si tu veux recevoir » Ça m’a d’abord semblé contradictoire. À donner on perd quelque chose. Mathématiquement , ce n’était pas logique. Pourtant, j’ai grandi avec cette maxime en suivant l’exemple de mes parents.
Dans leur sagesse et modestie, mon père et ma mère m’ont constamment démontré avec des gestes le grand pouvoir de donner. Mes parents se seraient la ceinture pour que nous manquons de rien. Nous vivions simplement en nous limitant au strict nécessaire . Pourtant , lorsque des besoin étaient criants dans le voisinage, mes parents étaient toujours parmi les premiers à prêter une paire de bras.
Je les observais , je les admirais et je tenais de les imiter. » Donner pour recevoir » était devenu pour moi et dans mon cœur un ordre. Et j’ai mi en pratique dans mon cœur et dans ma tête cette maxime : Que ta main droit ignore ce que tu donnes de la main gauche. Je suis parti avec ces paroles en tête et aujourd’hui je constate que j’ai marqué des points.
Rapidement, au cours de ma carrière , je me suis mis à atteindre des objectifs de plus en plus élevés.
J’ai découvert que donner pour obtenir ce que l’on souhaite est un approche qui nous rend égoïste et qui force la nature.
Pour connaître le véritable sens de l’amour de donner sans attendre un retour, il savoir donner sans attendre le prestige, ni attendre une forme quelque de reconnaissance et de rechercher les éloges.
Dans ma tête, encore aujourd’hui , je marche avec l’exemple de ma mère d’oublier vitre ce que ta main droite donne ou ta main gauche.
J’ai compris qu’à chaque jour qui passe, qu’il faut tendre la main à quelqu’un avec le cœur, sans rien attendre en retour.
Isidore