UNE ANECDOTE , JAMAIS OUBLIER !

Des l’âge de 15 ans, je me suis trouvé un emplois , vendeur des produits Fuller Brush, et je suis tombé sur un patron exceptionnel qui est devenu un amis pour la vie. Je lui suis énormément reconnaissant de m’avoir permis de gagner suffisamment d’argent pour payer quatre années de collège. Tous les jours, mon patron me déposait à l’entrées d’un village et me recueillait vers la fin de la journée pour que nous faisions la livraison des produits que j’avais vendus.

Ce que je vous raconte aujourd’hui remonte à mon deuxième été comme vendeur des produis Fuller Brush.  Mon boss Gilles Leblanc m’annonce qu’il me conduit dans un petit village par des gens en moyens.  Tu va faire de l’argent aujourd’hui, mon Isidore, me fait-il miroiter.  Faire de l’argent, c’est exactement mon plus grand désir pour payer mes études.

CETTE JOURNÉE, JAMAIS OUBLIER !  Dès la première maison où je me pointe, je suis accueilli par un gros chien qui semble vouloir me manger tout rond.  J’essaie de contrôler cette peur des chiens qui me fait trembler comme une feuille et, à corp défendant, je frappe à ma première porte au plus vite.  C’est là que j’apprend le prix que j’aurai à payer, cette journée-là pour vente des produits Fuller Brush à des villageois supposément  fortunées.  0n m’informe que, p’tit gars, tout le monde à un chien.  Le ciel viens de me tomber sur la tête.  0n me dit c’est ici  un village de pêcheurs d’éperlans et que, pendant l’hiver, le chien devient le seul moyens de transport pour se rendre à leurs filets de pêche.  Je suis terrifié, d’autant plus qu’on à la bonté de m’aviser que les chiens n’aiment  pas les étranger.

Je fais appel à tous les saints du ciel pour qu’ils m’évitent d’être manger tout rond et je reprend ma route la peur dans l’âme.

Il faut ce qu’il faut !  Déjà, que je fais ce travail juste par la puissance de ma volonté, mon cœur saigne à la longueur de la journée tellement je trouve difficile de frapper aux portes.

Ma troisième et quatrième année à été le contraire, beaucoup plus confiant, moins de peur et plus compétant.  Je tombe en amour avec ce travail et je fais de l’agent. j’ai l’impression que je rend des services.  Les mandâmes m’accueilles  avec beaucoup de chaleur, la joie de me revoir et la visite d’un étudiants qui parle bien, et qui répond aux questions, c’est spécial.  Les grand-mamans veulent me poser des questions et c’est WOW !.  Je garde la tête froide sur les conseil de mon boss.  Mais , il faut dire que pour certaines mandâmes , je suis leurs héros, celui qu’on attend et qu’on aime.

Je prend la décision de m’attarder pas plus que 20 minutes par maisons. J’ai des invitation pour dîner qui commence vraiment beaucoup trop tôt, des invitations de passer aux salons, des invitations ! !  !  Mon boss me conseil d’être prudent dans mes propos et la discipline à bien meilleur goût.  Je double et tripe mes commisions. WOW ! 

Je survis d’une maison à l’autre, celle-ci étant assez éloignées les unes des autres.  J’arrive donc à cette demeure et constate avec soulagement qu’il n’y a pas de chien dehors.  Je respire mieux et je remercie le ciel pour ce petit répit.  

Je monte les marches du perron en bois, pour une fois confiant et content, mais juste au moment où je m’apprête à frapper à la porte, une bête énorme bondit du dessous du perron en jappant à m’en crever les tympans.  Je m’élance alors sur la porte au même moment ou celle-ci s’ouvre tout grande comme ci elle avait été poussée par un coup de vent. C’est une question de vie où de mort, mais dans mon ardeur, je perd l’équilibre, si bien que j’atteris sur le dos, mes produits tout éparpillées sur le plancher de la cuisine.   La jeune femme qui m’accueille  pousse des cris de panique et de stupeur.

Nous sommes en pleine canicule du mois de juillet, cette jolie jeune femme est légèrement vêtue.  Quoiqu’encore un peu sonné de ma plongée sur son plancher de cuisine, je remarque tout de suite les rondeurs qu’une blouse à large encolure qui laisse presque à découvert lorsqu’elle me prend les mains pour m’aider à me relever.

Oh!  mes amis, les étoiles brillent encore !  Quelle révélationstran !  J’ai eu droit à la version  » réelle  » on trois dimentions – du tout au tout- !  rien à voir avec la version magasine….

Bref j’en oublie comment je me suis retrouvé assis sur une chaise, hypnotisé par la beauté exceptionnelle aux atouts des plus révalateurs, et l’humilation de me retrouver alonger sur le plancher de cuisine d’une  inconnue.  

J’ai toujours dit que j’avait perdu cinq livres cette journée-là.  Mais, j’ai été récompensé, n’empêche que mon patron avait eu raison. Ce fut ma meilleure journée de l’été et non seulement pour des raisons financière.

Je  tiens à le dire:  je suis profondément triste de constater qu’il y a présentement plus de 70000 personnes sans emplois au Nouveau-Brunswick et que les secteurs de l’agriculture et la transformation des produits de la mer ne peuvent même pas trouver preneur permis 70000 sans emplois pour travailler.  Les étudiants ou les autres sans emplois, ont tort de bouder ces emplois qui peut devenir une expérience unique et exceptionnelle, peut-être la meilleur université et qui sait, peut-être une vocation.

 » Programme de la journée ! ne rien faire, et si j’ai pas fini, je recommence demain  »

Isidore.

 

 

 

 

 

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