ÇA FAIT DU BIEN RIRE !

je compose son numéro de téléphone et , lorsqu’il  répond, je lui dis bonjour !

«  0ui, oui, oui, qu’il s’élance. »  Tu m’appelle pour ma fête, je viens d’avoir 85 ans, hier, j’avais 84, aujourd’hui j’ai 85 ans et demain je m’en vais vers mes 86 ans, et tu veux savoir si j’ai attrapé la corne……us.. Là je m’éclate de rire.  Non, poursuit-il, moi, je me protège avec du camphre !  (Selon le dictionnaire, il s’agit d’une substance aromatique cristallisée antalgique, mais toxique, utilisée dans les pommades )  Tu sais, moi, j’ai deux femme qui sont folles de moi, une pour l’avant-midi, et l’autre pour l’après-midi. C’elles qui sont allées m’acheter du camphre, me raconte–t-il.  J’en ai pour deux ans, tu veux savoir. 

Je me frotte partout sur l’estomac, ça sens à bon….mais vois-tu, ça me donne une chance de me reposer, parce quem comme ça, mes deux femmes me laisse tranquille.

Impossible de placer un mot.  Je ris sans pouvoir m’arrêter.  Il me raconte que sa grand-mère et aussi sa mère lui plaçaient un petit sac de camphre sur l’estomac lorsqu’il était enfant, et dans ses culottes lorsqu’il a commencé l’école ( il m’explique le pourquoi) je ris, je ris, c’est pas possible.

Il me dis que sa grand-mère ne parlait le jargon et que sa mère ne savait ni lire, ni écrire, et qu’elle lui disait que le camphre c’était bon pour la  » DÉPRIME  » je n’ai jamais attrapé la déprime de ma vie.  Je ris aux larmes ! 

Toute un personnage,  Puis-je vous dire que cet appel fut pour moi un merveilleux moment de détente !  La déprime a du chemin à faire avant de le rattraper, celui-là.

Il faut s’ajuster:  nous avons un monde à rebâtir.  C’est pas le temps de rester coucher.

J’ai compris qu’à chaque jour qui passe, il faut tendre la mains à quelqu’un.

Isidore

Une réflexion sur « ÇA FAIT DU BIEN RIRE ! »

  1. En lisent La Joie du Partage ce matin, j’ai regardé ta photo avec ce beau sourire et sa ma fait penser à un remarque qu’une élevé de 11e année. Elle me regarde faire la petite conférence sur l’assurance-vie et me dit, «Vous paraisse de bonne humeur, êtes-vous toujours de bonne humeur? » je lui réponds oui, j’ai le choix quand je me lève le matin, d’être de bonne humeur ou de mauvaise humeur. Le choix est facile car je me prépare la veille pour accueillir ce jour. Il faut toujours mètre les chances de notre côté…

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