» Un homme, tous les hommes laissent échapper cent occasion de faire le bien pour une seule occasion de se mêler des affaires des autres. William Faulkner.
Que voyez vous en faisant face à quelqu’un qui vous inspire la pitié ? Comment réagissez vous ? Avez-vous le réflexe de le considérer à votre égal comme être humain ou sentez-vous que la vie que vous menez a plus de valeur que la sienne ? Avez vous l’impression que vous êtes en avance sur lui ou elle ?
Dans l’histoire qui suit, voici ce qui peut arriver lorsque l’on rajuste au neutre son schème de référence.
Il y a pas très longtemps, un homme d’affaires de Montréal qui marchait d’un pas hâtif vers l’arrêt d’autobus heurte un mendiant à la barbe longue et au vêtements trop grands qui vend des crayons. Alors qu’il surveille l’autobus du coin de l’œil, l’homme sort de sa poche un billet de un dollars et donne au mendiant et s’engouffre dans l’autobus sans réclamer son crayon.
Mais, juste avant que l’autobus ne redémarre, il en descend et se présente au mendiant. Monsieur, lui dit-il, je vous dois des excuses, j’ai oublié de prendre mon crayons. Le mendiant lui tend la marchandise sans trop comprendre l’attitude de ce bienfaiteur .
j’espère que je ne vous ai pas trop choqué ou humilié poursuit l’homme d’affaire. Après tout, vous êtes en affaires, tout comme moi et je suis certain que vous avez vous aussi à cœur la satisfaction de vos clients.
Le mendiant lui répond timidement: Oui, oui, merci bien, Puis, il baisse la tête en espérant que son client ne change pas de ton pour commencer à l’engueurler .
C’est à moi de vous remercier, et bon succès dans vos ventes de crayons aujourd’hui, lui dit l’homme d’affaires avant de s’engouffrer dans l’autobus.
J’ai compris qu’à chaque jour qui passe, il faut être humain avec le monde, peu importe la personne.
Isidore