Ne vous plaignez pas de ce qui vous manque….soyez plutôt reconnaissant de ce que vous avez .» H. Stanley Judd
Quelques jours avant qu’il quitte ce monde, j’ai rendu visite à mon mentor, Gérard Bourgeois de Shédiac, Nouveau-Brunswick.
En m’expliquant sa maladie dans les moindres détails, il me fait cadeau d’une réflexion et d’une très grande réalité de la vie que j’ai tendance à oublier. Nous passons une grande partie de nos vies à nous plaindre pour la moindre chose qui nous dérange. Et souvent, on se croit victime et on se conduit en victime. Tous les jours, j’entend des gens se plaindre parce qu’ils ont travailler une heure supplémentaire ou qu’ils ont un petit contre- temps, un petit mal de tête, pire encore, ils n’ont pas la maison et l’auto du voisin.
Des gens bien intentionnés viennent me voir et pleurent sur ma maladie incurable, mon isolement et ma mort prochaine. De quoi je devrais me plaindre ? Je suis malade, mais j’ai de bons soins, de bons médecins, de bons amis et je n’ai pas de souffrance. C’est merveilleux Isidore comparé aux autres qui vivent des maladies douloureuses et bouleversantes.
Chaque jour, je remercie la Providence pour tout ce que j’ai reçu. Lorsqu’il fait froid, nous avons du chauffage , lorsque j’ai fain, j’ai de quoi me nourrir, lorsque j’ai besoin d’aide, je trouve toujours quelqu’un pour m’aider.
Encore un mot, son dernier mot qu’il m’a dit avant que je lui dise un dernier au revoir: « Tu dois dire aux gens que s’ils veulent de la lumière, ils doivent brancher leur fils négatif sur du positif»
J’ai compris qu’a chaque jour, il faut tendre la main à quelqu’un.
Isidore