Les pauvres travaillent dur, dépensent leur argent et continuer à travailler dur. Les riches travaillent et économisent leur argent. Florence Shinn
Vous savez ce que j’ai le plus souvent entendu lorsque j’abordais le sujet de la planification financière ? « Je n’ai pas les moyens d’économiser maintenant ! »
Depuis les quelques 30 dernières années, rien n’a vraiment changé en ce qui concerne les habitudes des gens face à l’épargne. Il y a d’un côté, les gens à l’aise, des Acadiens de chez-nous, par exemple, qui réussi à faire fructifier leurs avoir, si modestes fussent-ils, de l’autre ceux et celles qui se retrouvaient hier dans la classe moyenne et qui le resteront probablement jusqu’à la fin de leurs jours, à jongler avec les factures et les fins du mois. Ce qui différencie ces deux catégories de personnes, c’est entre autres leur façon de penser et de voir les choses, leur attitude, une discipline de fer, de longues heures et d’années de travail. Mais ce n’est pas tout….
Il y a surtout le fait d’avoir épargné dès l’entrée sur le marché du travail, sur une base régulière, peu importe le montant d’argent mis de côté. Voilà ce qui fait la différence entre ceux qui peuvent jouir d’une tranquillité d’esprit et d’une situation financière à leur mesure, et les autres même avec un plus gros salaire qui n’ont aucune sécurité . que la peur de manquer d’argent, que des projets qui resteront sans lendemain.
En se disant : « Je commencerai à économisé lorsque j’aurai un meilleur salaire », on ne fait qu’avancer en arrière. Cette attitude a joué bien des tours à des milliers d’Acadiens et Acadiennes.
Que vous gagniez un salaires de 30,000$, 50,000$ ou 80,000$ ne change rien à votre volonté d’économiser. L’épargne est une question de discipline et non de gros sous. Ceux qui en ont pris bonne note, chantent haut et fort aujourd’hui. Et vous, les jeunes, les moins jeunes, est-ce-que c’est aujourd’hui que vous allez décidés de placer votre 5$, 10$ , 30$ par semaine dans votre compté-épargne?
Si oui, braco ! Il y a un commencement à tout.
Isidore