Hélène possédait une raison de vivre, celle de donner de l’espoir et de tendre la main à quelqu’un.
Un jour, je suis allé visiter un confrère de collège qui terminait ses études en théologie à l’Université de Sherbrooke, au Québec. Dans la soirée, mon ami me propose une visite-surprise à une amie. Une surprise que je n’ai jamais oublié.
Il me conduit dans une petite rue non éclairée, jusqu’à une maison un peu délabrée. Sans frapper à la porte, nous entrons et nous nous dirigeons vers une chambre où Hélène,. une grosse dame de 500 livres, étais assise dans un fauteuil qui remplaçait son lit.
Sa conditions physique l’empêchait de se coucher, car elle étouffe. Elle n’avait pas d’autre solution que de vivre 24 heures dans ce fauteuil allongé (LA-Z-Boy )
Cette dame toute souriante, malgré son handicap, nous reçut chaleureusement avec tellement d’amour. Je la vois présentement comme-ci elle était devant moi. Je me questionnais à savoir comment étais-elle capable d’être aussi joyeuse ? Par quel miracle ne se tordait-elle pas dans des douleurs atroces ? Après m’être entretenu avec elle, ( mon ami avait eu la gentillesse de me laisse seul avec elle ) j’ai fini par comprendre pourquoi Hélène possédait une raison de vivre, c’était de donner de l’espoir et de l’amour à ceux qui souffraient moralement et plus qu’elle-même.
J’ai appris qu’on venait en grand nombre et d’un peu de partout pour lui demander conseil et surtout pour profiter de son message D’ESPOIR ET D’AMOUR. Le sens qu’elle donnait à sa vie dominait tout le reste et lui permettait d’être à l’écoute de ceux qui vivaient de grand difficulté et d’un manque de foi et de lumière.
J’avais les larmes aux yeux lorsque je l’ai quitté pour ne plus jamais la revoir. ( Elle m’a donné un cadeau : Un épinglette écrit : AIMONS-NOUS TOUS ) Quelque mois plus tard, j’ai appris qu’un incendie s’était déclaré et qu’elle avait périt dans sa maison. Les voisins ont bien essayé, en vain, de la sortir de la maison en flammes.
On l’entendait chanter : » AIMONS-NOUS TOUS !
j’ai compris qu’a chaque qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un
isidore