Cette semaine, je vous propose un texte que j’ai pigé dans mon livre » UN ACADIEN DÉRANGEANT » Avec deux histoire vécu, suite..2
La plupart de ces jeunes Isidore étaient voués à un bel avenir. Une soirée trop bien arrosée avec toute sorte de produits pas trop recommandable pour le corps et l’esprit et tout vient de s’envoler en quelques secondes.De espoir dans leurs états avec une si grande détermination et surtout de la foi de s’en sortir. Moi comme prêtre, qui avait écarté l’essentiel de ma vocation et surtout la foi en Dieu que j’avait presque perdue : Je dois te dire Isidore que j’ai fais un très grand virage de foi en voyant ces jeunes loques humaines. Je venais de comprendre une autre fois que tout ce qui arrive dans la VIE c’est pour le mieux. Ça me confirmais que la prière est ce qu’il y a de plus puissant sur terre et la foi rend les choses impossibles , possibles , et qu’on peut CHOISIR sans risque de connaître la réussite, tant personnelle que financière .
J’ai pas revu ce prêtre, un ancien confrère du séminaire de Charlesbourg QC. Bien des années plus tard dans un endroit public, à Québec. Il est venu vers moi la main tendu avec un large sourire et il m’a dit: Ça va superbement bien et je suis comblé depuis que j’ai fais ce séjour à l’hôpital des grands accidentés. J’ai une belle paroisse, je suis heureux dans ma vocation et fier de ma communauté, je travail avec des gens formidables. J’étais heureux pour lui et surtout reconnaissant qu’il s’était confié à moi lors de notre première rencontre après des dizaines d’années passées sans se voir, ni se parler. Une chose extraordinaire avec le temps, il n’y a pas de moisissure , c’est comme ci le temps ne vieillit jamais avec de l’amitié sincère; l’absence de contact n’est pas si important si on conserve dans son cœur les bons moment vécues ensemble. Cela fait mentir le dicton qui, à mon avis, n’est pas toujours juste : Loin des yeux, loin du cœur
.J’ai compris qu’a chaque jour quoi passe, il faut tendre la main à quelqu’un
Isidore