MA PLUS GROSSE VENTE

Cette semaine, je vous propose un texte que j’ai pigé dans ma biographie   » UN ACADIEN DÉRANGEANT  » Avec deux histoires vécu .

La vie est faite de quelques rencontres privilégiées qui nous nourrissent toute notre vie, nous dit mon ami Dr. Gilles Lapointe.

j’ai le goût de vous raconter l’histoire vécu que je considère comme la plus grosse vente de ma vie.  JE REGARDE DANS MON RÉTROVISERU DE MES 15 ANS.

Ma carrière dans la vente a commencé bien humblement avec Fuller Brush, une compagnie de vente itinérante.  J’avais 15 ans, et c’est ma deuxième année comme petit séminariste au collège et c’est à moi seul que revenait la lourde responsabilité de financer mes ambitions vertueuses.  J’en avais arraché autant sur le plan académique que sur le plan émotif.  Toutes mes économies y avaient passé et j’avais l’été pour amasser l’argent qui m’assurerait une deuxième année au collège, qui s’avéra aussi épouvantable et démoralisante que la première année.

Trop aveuglément déterminé à devenir quelqu’un, je n’avais pas encore réalisé que la vie religieuse n’était pas faite pour moi.  Le Bon Dieu se chargerait  bien de me révéler plus tard les plans qu’il avait concoctés pour moi.  Entre-temps , il me laissait à la merci du destin et de mes propres expériences, tout en laissant tomber des indices sur ma route, des indices qui sidéraient, mais que je n’arrivais pas encore à décoder.  Cet épisode, ce que j’appelle  » La plus grosse vente de ma vie  » en est un cas FLAGEANT.

C’étais en plain cœur du mois de juillet, à petit-Rocher, un autre de ces minuscules villages qui percement la région nord- est du Nouveau-Brunswick .  Je me préparais à affronter une fois de plus les bonnes grâces d’une autre ménagères lorsque je fus saisi pas les cris déchirants d’une jeune femme.  En me retournant, je la vis, à quelque maisons d’où je me trouvais, elle courait dans toute les directions et criait sa peine sans retenue.  La cliente chez qui je me dirigeais fit soudainement irruption de sa maison et s’empressa  d’aller retrouver la jeune femme en détresse.  Je ne puis m’empêcher de lui tirer quelques bribes d’information au passage.

-C’est ma fille !  C’est ben terrible !  me dit-elle hâtivement.  Suite demain !

j’ai compris qu’a chaque jour qui passe, il faut tendre la main à quelqu’un.

isidore

 

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