Le texte et les mots de cette chronique sont de Ralph Ranson. J’ai longtemps médité ce texte et les mots se sont enregistré dans mon subconscient pendant ma carrière et encore aujourd’hui.
La vie est comme un miroir nous dit-t-il : Si vous foncez les sourcils devant elle, elle vous renvoie votre regard. Si vous lui souriez , elle vous rend votre sourire. Ainsi, lorsque vous voulez devenir meilleurs, lorsque vous voulez changer, lorsque vous vous emplissez l’esprit et l’imagination de pensées profondes et de grand idéaux, vous préparez le terrain de votre existence en vue de la réussite. La vie devient ce que vous pensez , ce que vous imaginez, ce que vous prévoyez , ce que vous accomplissez.
Mais le terrain de mon existence est dur comme le champ du fermier, il doit être allégé. Il faut que je me serve de la charrue . Le champ de mon esprit et de mon cœur est endormi. Le sol est dur et rocailleux. Il n’a été ni soigné ni ensemencé. Il faut que je me débarrasse de ce champ pierreux et stérile.
Dieu a voulu que le sol de mon existence soit meublé, qu’il puisse se transformer en rangées de plantations . Je suis un vieux sol qui se laboure, qui puisse accueillir la semence et donner une récole.
Je veux cultiver le sol, et comme un fermier, je veux travailler encore aujourd’hui , a partir de maintenant, tout de suite travailler la terre.
Je veux aujourd’hui, ce matin même le 9 mai 2017 ne jamais cesser de préparer le terrain de mon être pour produire de bons fruits jusqu’à la fin de mes jours.
Mon mentor me disait souvent : Isidore, chaque jour qui passe n’est pas du temps de moins qu’il te reste a vivre, mais une expérience de plus qui s’ajoute à ta vie.
Isidore