Dire que lorsque nous serons grand, nous serons peut-être aussi bête qu’eux Louis Pergaud
J’ai un ami qui a grandi dans une famille où les parents étaient en perpétuel conflit, où les enfants jouissaient de très peu de liberté. Cet ami s’est toujours juré qu’il ferait tout en son possible pour ne pas répéter les mêmes erreurs que ses parents avaient commises envers lui et ses frères et sœurs.
Cet ami a aujourd’hui deux filles, totalement différence l’une de l’autre. L’une est studieuse, responsable et fiable. L’autre , la cadette, n’a rien à son épreuve et elle profite de toutes les occasions pour défier l’autorité de ses parents.
Mon ami et sa conjointe ont dû affronter avec elle les situations les plus sordides : l’alcool, la drogue, la conduite dangereuse, l’échec scolaire, les fréquentations douteuses. Mais ils n’ont jamais sévi au point de couper la communication avec leur fille rebelle. À tout moment , ils se sont montrés disponible et à l’écoute. Aujourd’hui, cette belle jeune femme a terminé ses études et travaille dans un domaine qui la passionne.
Nos fautes les plus graves pour nous les parents, c’est de faillir à notre obligation d’être suffisamment à l’écoute pour décoder le langage de nos enfants. Il est normal de se sentir désarmé face à la révolte , au mensonge, à la désobéissance, à la violence verbale et physique de nos enfants.
Mon ami, un col bleu, fut le seul soutien de sa famille et à tenu sa promesse de ne pas répéter les même erreurs que ses parents avait commis envers lui. Il a prêché par l’exemple et à éviter les conflits verbales avec sa fille rebelle.
J’ai compris qu’à chaque jour qui passe, les parents doivent refuser de croire que leurs enfants soient complètement vide de récupération.
Isidore