« MA VIE ÉTAIT DICTÉE PAR D’AUTRE…»

C’est l’histoire de Anne Marie, de Paris, France qui à décidé à l’âge de 50 ans de prendre sa liberté. J’ai envoyé son récit à mon ami Normand et à  ma grande surprise:  Il me retourne le texte que voici coller à son vécu et à sa réalité.  Il a simplement changé le féminin au masculin sans changé l’histoire. Je  partage le texte..»  Avec  espoir qu’elle donnera à tous ceux qui le souhaite, la force de se tourner vers le meilleur, sois l’harmonie et la joie de vivre. isidore

Mon expérience à partager est celle d’un homme, d’un père, qui  a décidé à 55 ans, en 1994, de partir de chez lui pour retrouver sa liberté.

Toute ma vie m’a semblée dictée par d’autre; de bonne études nécessaire et appréciées quand même, une vie social et croyance religieuse du temps.  Un beau mariage, car cela ne se faisait pas de vivre avec une inconnue trop longtemps pour la connaître .  Moi seul savait que j’étais perdu , car je n’avais pas eu le temps de voir ce qui m’arrivait !  L’enfant est né. Partagée entre les responsabilités familiales et professionnelles, le temps a passé, filé comme l’éclair! Je ne réfléchissais pas:  J’avançais en se donnant une 2ième vocation après le séminaire, et en souriant.

Puis, un jour, j’ai réalisé que j’étais en prison, pratiquement aux quatre volonté de l’autre! Une belle prison avec jardin, argent, amis, mais aucune liberté.  Confiné dans le rôle de père.  J’étais pris au piège. J’ai accepté, croyant survivre…. Je tenais bon pour ma responsabilité et l’enfant. Mais l’enfant à grandi, et elle est partis. Puis, après deux ans de réflexion  et, maintes tentatives de conciliation.  Enfin, j’ai décidé de refermer dernière moi la porte de ce qui fut pendant 33 ans notre nid. Ce fut difficile, mais salutaire!

Aujourd’hui, j’ai trouvé mon équilibre et ma sérénité.  J’apprend à me connaître, je suis disponible pour les autres et pour tout ce que la Vie m’apporte de bon.  Je vis dans ma maison et  avec le nécessaire, de retour à mes sources, là où j’y laisserai mes cendres, par choix et parce que je suis intimement convaincue que la richesse est ici, en moi.  Elle ne s’achète pas cette richesse, elle est en chacun de nous , dans notre  cœur.  Je ne manque de rien et rien ne me manque.  La Paix est là maintenant.  La liberté n’a pas de prix,  L’amour doit être le porteur, et non le réducteur. Et aimer, il faut s’aimer: s’oublier n’est pas aimer, tournant majeur de ma philosophie, ce que les couples heureux comprennent bien. Il faut s’amer d’abord avant d’aimer….. Je l’ai compris.  La leçon a été rude.  J’espère que cette lecture donnera à tous ceux qui le souhaitent la force de se tourner vers l’harmonie et l’espoir de vivre heureux.  Le meilleur est à venir.

Normand , Anne Marie de Paris, France

 

 

 

 

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